Gladys Barker Hollister

Publié le par Corwin


Gladys Barker Hollister, fille d'Isis (personnage d'Aurélien)

Légende : 4

Attributs épiques :

Charisme épique 2
Manipulation épique 2
Apparence épique 1
Perception épique 1
Intelligence épique 2

Dons :

Miroir fumant (Lune)
Oeil grand ouvert (Magie)
Mauvais oeil (Magie)
Bona fortuna (Magie)

Vertus :

Conviction 4
Harmonie 1
Ordre 3
Piété 1

Reliques :

*Le bracelet-serpent d'Isis : Fossile du serpent que Isis façonna à partir de terre et de salive de Râ, ce bijoux est lié à l'essence du destin et peut servir de réservoir magique.

*L'oeil Oudjat : Symbole de l'oeil nocturne de Horus, la lune, ce pendentif permet de découvrir des trésors cachés au yeux des mortels.


Suivant :

Grand prêtre Amétopis : Ancien prêtre et prophète, serviteur du pharaon Kufu, il reste fidèle à la déesse Isis par delà la mort et assiste sa fille.

Guide :

Saïd Al-Sahar : Ce mercenaire Egyptien est un professionnel endurci, c'est le garde du corps, l'homme de confiance et occasionnellement l'amant de Gladys.



Background :

J’ai toujours su que j’étais différente.

Bien sur, mon enfance a été différente des jeunes filles britanniques « standard ». Alors que celles-ci sont
habituées aux pluies matinales, au brouillard anglais, moi j’étai habituée à la poussière des déserts, à leur chaleur
le jour, et à leur fraicheur la nuit.

Malgré la richesse de notre famille, je n’ai pas connu les palaces, les majordomes, les écoles prestigieuses aux
uniformes chics. J’ai connu les enfants noirs, les écoles « de la brousse », au grès de nos voyages dans toute
l’Egypte, la population de travailleurs pauvres qui œuvrent dans les sites recherches archéologiques. Mais ce n’est
pas cette éducation qui faisait de moi une fille différente : j’étais persuadée d’avoir quelque chose hors du commun.
Quand j’en parlais à mon Père, celui-ci souriait, me disant que oui, j’étais unique, et la plus belle petite fille
qu’il n’avait jamais vu. Mais il ne se doutait pas encore de l’étendue de cette différence.

Tout a commencé par des rêves, j’avais alors environ 8 ans. Dans ce rêve, je portais un magnifique masque en or, et
un homme grand, aux yeux maquillés, le crane rasé, à moitié nu, me disait que ce masque appartenait à ma « vraie »
famille. Je lui répondais que non, mon Père avait trouvé dans des sites archéologiques de nombreux masques
funéraires, mais qu’aucun de ceux-ci ne lui appartenait, étant tous placés au musée du Caire. L’homme maquillé
sourit, et me dit que j’aurai tout le temps de me comprendre. Quelques jours plus tard, mon père me fit un cadeau :
il me proposa d’être la première femme à rentrer dans une nécropole funéraire, nommée Dra-abul-naga, à l’ouest de
Thèbes. Cette tombe était restée enfouie sous le sable pendant près de 3000 ans, mais lorsque j’y rentrai accompagnée de mon Père, je me sentis comme chez moi. Quelle joie que de participer aux fouilles de mon Père. Quelle excitation de découvrir un endroit qui soit demeuré hors tu temps de la sorte. Et pourtant, ce sentiment de revenir chez moi, c’était étrange.

Les fouilles commenceraient sérieusement dès le lendemain. Je profitais de la nuit pour parler à Clive, mon Père, des
sentiments que j’avais éprouvés durant l’après midi.

Celui-ci fut ravi : pour lui, c’était le signe que je prendrai sa relève, le temps venu, et que j’étais assez grande pour commencer à l’accompagner dans ses périples et ses fouilles. Ce qui fut dit fut fait : je quittais définitivement l’école, mon éducation serait assurée par lui. Il commença à m’apprendre la civilisation égyptienne (bien que par mes lectures j’en connaissais déjà bien les rouages), ses cultes, ses croyances. Chaque mois, j’avais le droit à une interrogation. Toutes mes réponses étaient toujours justes. Mon Père me dit que si ma Mère Babeth était encore en vie, elle serait très fière de moi. Pourtant, je n’étais pas spécialement fière : en effet, plus mon père jaugeait l’étendue de mes connaissances, plus je savais instinctivement les réponses : il me posait parfois des questions sur des dynasties que nous n’avions pas étudié, et pourtant je savais répondre. Souvent, les réponses aux questions m’apparaissait en songe, peu de temps avant une interrogation, ou encore pendant, comme un étrange murmure flottant dans l’air. Quand j’en parlais à mon Père, celui-ci souriait, me disant que je devais être juste très intelligente. Il ne croyait pas à mes histoires de songes. Pour ne pas le froisser, je décidais de ne plus lui en parler.
Après 6 mois d’exploration, il fût décidé que la tombe de Dra-Abul-Naga avait été fouillée de fond en comble.
Naturellement, j’allais demander à mon Père ou étais le masque funéraire. Malgré la découverte de la nécropole,
aucune tombe n’avait été trouvée par ses équipes. Je lui demandais s’il avait regardé le passage derrière les deux
statues d’Anubis se faisant face. Etonné, il me dit qu’il y avait bien ces 2 statues, mais rien derrière. Cependant,
par curiosité, il alla voir. Je le vis ressortir de la tombe quelques minutes plus tard, hilare. Effectivement, un
passage était bien présent derrière les statues, dans un renfoncement, caché par les statues.
Les fouilles reprirent de plus belle. Il ne fallu qu’une semaine pour en extraire la tombe d’un ancien Prophète,
ainsi que le magnifique masque d’Or que j’avais vu en songe.

A partir de ce jour la, tout devint différent : Mon Père avait compris que quelque chose en moi me destinait à des
recherches archéologiques. Il se mit à suivre mon instinct.

Au cours des dix années suivantes, nous trouvâmes plus de tombes enfouies, de cités perdues, de nécropoles, que tous les autres archéologues réunis durant les 20 dernières années. Il nous suffisait de trouver dans des librairies
poussiéreuses des indices concernant la possibilité de trouver un site, et je savais si cela n’était que rumeurs, ou réalité. Je ne me trompais jamais.
A partir de la, il était facile d’organiser une expédition, avec l’argent amassé sur les autres sites.

Seulement, tout n’était pas si facile. Lentement, les rêves qui me guidaient la plupart du temps devenaient cauchemars. Le Prophète, dont j’appris plus tard le nom, Amétopis, m’expliquait que je dilapidais mon héritage. Même
si tous ces biens m’appartenaient en partie, je n’avais pas le droit de les trouver et de les distribuer de la sorte à la plèbe. Tous ces objets que je « pillais » avaient un but, celui d’entretenir la mémoire de mes parents disparus.
Il me mit de nombreuses fois en garde. Seulement, je ne pouvais m’opposer à la joie de mon Père. A chaque nouvelle
tombe découverte, je le voyais tellement joyeux, fier de moi. Ce n’étais pas pour l’argent, ni même pour la gloire, mais bien car cela était sa passion, de redécouvrir des trésors perdus.

J’aurai du écouter le prophète. Le jour de mes 18 ans, mon Père me fît un cadeau : on venait d’ouvrir la tombe d’un
jeune pharaon, Nesout-Bity, et d’arriver jusqu’au sarcophage. Une étrange histoire régnait sur les circonstances de sa mort, les hiéroglyphes sur les murs n’étaient pas clairs. La veille de l’ouverture de la tombe, Amétopis était venu de voir, pour me dire que la tombe ne devait pas être ouverte, et que l'occupant dans ce cercueil était un ennemi de notre famille.

Voulant prouver à Amétopis que ma seule et vraie famille était Clive, je décidais d’ouvrir la tombe. Ce qu’il advint après n’est pas très clair. Je me souviens d’ouvriers forçant la tombe avec leurs longs pieds de biche, et voir de nombreux insectes sortir de la tombe, suivis d’une forme humanoïde. Dans la panique, les ouvriers fuirent. Tétanisée de peur, je ne pouvais bouger. Mon Père, qui voyait la forme humanoïde se diriger vers moi s’interposa.

Puis le vide.

Les ouvriers me sortirent de la tombe quelques heures plus tard, indemne. De mon Père, il ne restait plus que sa besace en cuir qu’il portait toujours sur lui.

Durant la nuit, Amétopis revint me parler. Ce fût la dernière fois qu’il le fît : il me dit que le « don » qui m’avait été donné me permettrait de retrouver celui qui a tué mon Père. Si je considérais que Clive était ma seule famille, il me fallait donc me venger, en retrouvant le Nesout-Bity. Depuis plus de 15 ans, je parcours donc l’Egypte, pour me venger de la chose du sarcophage, et venger mon Père.

Publié dans Scions

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